Volkswagen : Des ventes tenaces au troisième trimestre, propulsées par l'Europe et la montée en puissance des véhicules électriques

Tout le monde sait que Volkswagen a souvent été le roi de la route, mais récemment, il semblerait que ce majestueux automobiliste se transforme en une fine voiturette de jardin. Pourtant, au troisième trimestre, quelque chose d’inattendu se produit. À la surprise générale, le constructeur allemand indique une augmentation de 1 % de ses livraisons au niveau mondial, éclipsant le débat déjà bien épuisé sur la question de savoir si ses modèles sont réellement dignes d’intérêt ou juste des usines à gaz sur roues.

La clé de cette petite victoire ? L’Europe, mes amis. Les Allemands, avec leur amour inébranlable pour les voitures, semblent avoir pris goût aux nouveaux modèles électrifiés. Ceux-ci se vendent comme des petits pains frais sortis du four. Avec une augmentation de 60 % en Europe pour les véhicules électriques, il s’agit d’une fière remontée, à tel point que par moments, on pourrait presque croire qu’un vent de folie électrisante souffle sur le vieux continent.

Mais avant de commencer à célébrer avec des bières et des saucisses, un regard vers l’est révèle une tout autre réalité. En Chine, les choses se corsent terriblement avec un recul de 7 % des livraisons. Qui aurait cru qu’un troupeau de constructeurs locaux se leveraient pour mettre les bâtons dans les roues du géant de Wolfsburg ? Un véritable épisode de « Survivor : Volkswagen Edition », où la concurrence n’a pas l’air prête à quitter le plateau.

Les véhicules électriques, stars certes, mais…

Les ventes de véhicules électriques, de leur côté, affichent un visuel prometteur avec 252 100 unités écoulées au cours du trimestre, ce qui représente une croissance de 33,1 % par rapport à l'année précédente. Un véritable succès aux États-Unis où le marché explose avec une hausse vertigineuse de 213,5 %. Oui, il est vrai que certains peuvent encore choper un coup de chaud en voyant une Tesla sur la route, mais il semblerait que Volkswagen cherche à prouver qu’eux aussi peuvent jouer au jeu des hors-bord électriques.

Cependant, il y a un hic qui ferait grincer des dents n'importe quel investisseur un peu lucide. La Chine, encore elle, enregistre une chute catastrophique de 55 % des ventes de VE, comme si la demande avait disparu dans un énorme trou noir de l’électromobilité. Pendant ce temps, Porsche, tentant de se pavaner avec ses modèles flambants neufs, voit ses ventes en Chine plonger de 26 % en neuf mois. On dirait que le salon de coiffure où la marque se rendait pour ses campagnes de pub est en vacances.

Un avenir à double tranchant

En analysant ces bons vieux chiffres, des signes évoquent un futur incertain pour Volkswagen. Pour les neuf premiers mois, le total des véhicules livrés s'élève à 6 604 100, une jolie petite hausse de 1,2 % par rapport à l'année dernière. Les véhicules entièrement électriques, quant à eux, se hissent à 717 500 unités, égayant la scène avec une montée de 41,7 % en un an. Mais au-delà des bons chiffres se cache des défis inévitables, notamment face à la concurrence croissante des marques comme Renault, Peugeot et DS Automobiles. Entretemps, BMW et Mercedes-Benz se frottent les mains, observant la tension croissante sur le marché.

Alors que VW tente de jongler entre sa quête de l'électrification et un terrain miné en Chine, la compagnie doit réfléchir à une manière de ne pas se transformer en autre chose qu'un simple vestige des autoroutes. En attendant, elle devra se serrer la ceinture pour continuer à avancer sans perdre de vue ses objectifs ou sa performance, tout en évitant les droits de douane américains qui sont aussi accueillants qu'un cactus dans le dos.

En fin de compte, Volkswagen est dans une danse chaotique entre prouesses et défis, un peu comme un choeur de marins ivres essayant de chanter à l’unisson. Certes, les temps sont durs, mais qui sait ? Peut-être que ces cris de désespoir mèneront un jour à une harmonie salvatrice… ou à un naufrage spectaculaire.

Source: www.abcbourse.com

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