Volkswagen suspend la production de la Golf – une pause incertaine pour ce modèle emblématique

Que l'on se le dise, la situation ne s'arrange pas pour Volkswagen. Lorsqu'un pilier comme la Golf doit être mis sur la touche, on peut commencer à se demander si le monde n’est pas devenu complètement fou. Imaginez une recette de cuisine où l’on retire la farine pour faire un gâteau. Ça donne quand même envie d’y réfléchir à deux fois, non ? Eh bien, voilà que le constructeur allemand a décidé de suspendre la production de son modèle emblématique dans son usine de Wolfsburg. La raison ? Une pénurie de semi-conducteurs, ces petites puces électroniques vitales comme le café du matin pour un journaliste automobile en quête de bonnes histoires à raconter.

En parlant de l’usine de Wolfsburg, il ne s’agit pas d’une simple chaîne de montage où l’on assemble des jouets. La Golf, c’est un peu le « petit poucet » de Volkswagen, la chérie du cœur, ayant vu le jour dans un contexte bien moins chaotique, en 1974. À l’anniversaire de ses 50 ans, l’an dernier, elle avait déjà vendu plus de 37 millions d’exemplaires à travers le monde. C'est presque l'équivalent de toutes les voitures encore en circulation dans certaines petites villes ! Mais là, l’horizon semble s’assombrir comme un ciel anglais avant une averse torrentielle.

Il est évident que le ventre moelleux de la Golf ne peut pas vraiment apprécier d’être tiré vers le bas par des problématiques d’approvisionnement. Le fournisseur néerlandais, Nexperia, qui dépend en partie des caprices de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, a décidé de jouer les vedettes en interrompant l’exportation de ces puces essentielles. Est-ce qu’on peut leur en vouloir ? Non, mais on peut toujours râler un bon coup. Volkswagen, en grande fille, se retrouve coincé entre deux feux : d’un côté, la demande toujours présente de voitures, et de l’autre, un stock de pièces électroniques aussi vide qu’un pub après les recreations de Noël.

Les voix des employés de l’usine résonnent, avec des craintes légitimes sur la durée de cette pause incertaine. Volkswagen, en toute transparence, a fait savoir que le temps de ce black-out est à définir, un peu comme un rendez-vous galant où l’on ne sait jamais si on va se revoir. Sans parler des autres modèles potentiellement affectés par cette catastrophe, notamment le Tiguan, le Touran et même le Tayron, qui peuvent faire la grimace si la situation persiste.

Il est presque ironique d'imaginer que, dans un monde où les marques comme Audi, Renault, Peugeot, Citroën, Opel, Mercedes-Benz, BMW et Ford se battent pour des parts de marché, la Golf, une quasi-légende, doive s’asseoir sur le banc de touche. Qu’en est-il de l’innovation et de la passion automobile ? Tout cela rend le quotidien un peu tristounet. La route s’annonce serpentine, et pour un vieux briscard sûr de sa route, il faut espérer que cette pause ne deviendra pas un arrêt définitif. Sinon, qui viendra la remplacer ? Les éternelles questions, et pas assez de réponses satisfaisantes – quelle plaie !

Source: www.linternaute.com

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