Essai du Volkswagen Tiguan 1.5 eHybrid (2025) : Investir dans la sérénité au volant ?
Ah, Volkswagen ! Toujours ce grand nom qui fait rêver, tout comme une tournée au pub n’est pas complète sans une bonne pinte en main. Mais quand vient le moment de prendre le volant d'un Tiguan 1.5 eHybrid, la promesse de la sérénité au volant semble aussi réelle qu'un mirage dans un désert brûlant. Qui a-t-il de si excitant à conduire un SUV qui arbore cette allure ennuyeuse, une silhouette qui crie à qui veut l’entendre : "Regardez-moi, je suis responsable et je pense à l’avenir !" ? Tout cela pour vous amener à conclure que, même si le design est aussi inoffensif qu’un chaton, les performances ne sont pas celles qui vous feront oublier le frissons qu'un bon vieux diesel peut procurer...
Le Tiguan, roi du banal
Inutile de présenter le Tiguan, cette icône du SUV. Étrangement, son héritage commence à ressembler à celui d’un vieux croiseur de ligne à vapeur surchauffé : imposant mais lent. La version PHEV tente de s’affirmer dans le monde trépidant des SUV écolos, mais cela semble encore plus désespéré qu’un écureuil traversant une autoroute. En parlant d’économie, la promesse de parcourir 130 km en mode entièrement électrique semble juste assez séduisante pour attirer un écologiste en quête de sensations, mais est-ce vraiment le cas ?
Les chiffres parlent
Un road trip de Saint-Malo à Brest, avec le Tiguan qui se pavane avec sa batterie chargée à bloc, est sensé témoigner de son autonomie. Mais que se passe-t-il réellement sous le capot ? Après avoir parcouru 93 km en mode électrique, sans faire le plein d’essence, la réalité s’impose : ce n’est pas la révolution promise, surtout quand on se rend compte que le moteur à essence vous regardera avec un petit sourire narquois à chaque feu rouge.
Avec une consommation de 3,7 l/100 km au début du voyage, la magie s’estompe rapidement une fois la batterie à zéro; là, il n’y a plus qu’un vrombissement décevant. Comparé à son cousin micro-hybride, le Tiguan PHEV réussit tout de même à être un peu plus économe. Quand on sait que ce SUV pèse un âne mort – presque deux tonnes, notez bien ! – l’illusion de plaisir de conduite flotte plus qu’elle ne se concrétise.
Une tech bien pensée mais au prix fort
Alors, parlons du prix ! Seuls les courageux, ou les imprudents, oseraient mettre plus de 60 000 euros sur la table pour ce véhicule, surtout avec une image de sérieux qui frôle l’ennui. Oui, facile de louer son confort, mais le prix, mes amis, pourrait presque payer un petit road trip en Californie au volant d'une Tesla flambant neuve, sur la route des vins ! Qui a besoin de cette décapotable verte alors qu'on pourrait rencontrer une version Kia plus sexy pour le même tarif ?
Les verdicts sont dans l'air
Les adeptes de la rationalité diront que le Tiguan a ses atouts, confort exceptionnel, espace généreux et un design sans faille. Mais soyons sérieux, avec un comportement sur la route ne faisant pas un éclat, et une personnalité charmante de pelleteuse, il en reste comme un meuble IKEA, super, mais pas dans la catégorie de ce que l’on pourrait appeler « plaisir de conduite ». Alors, investir dans le Tiguan, c'est un peu comme opter pour une paire de chaussettes en coton : pratique, mais pas vraiment excitant.
En somme, le Tiguan 1.5 eHybrid pourrait convenir à ceux qui cherchent une option sûre et pratique. Mais pour ceux qui veulent une étincelle d'excitation, qui veulent se sentir vivant au volant, peut-être qu’un détour par les classiques comme Peugeot ou Renault, qui offrent des modèles plus dynamiques, est de mise. Au final, la sérénité au volant peut parfois avoir un goût amer, semblable à un gin bon marché après une soirée trop arrosée…
Source: www.autojournal.fr
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