La marque de véhicules électriques destinée à soutenir Volkswagen traverse des turbulences

Tiens, voilà une nouvelle qui ne parvient pas à briller davantage que le tableau de bord d’une voiture électrique sous le soleil d’août : Rivian, la promesse de l’automobile électrique américaine, s’apprête à plumer une partie de ses effectifs. Oui, vous avez bien lu ! Rivian, ce tant désiré concurrent de Tesla, paie désormais le prix fort de la réalité. Les temps sont durs et le portefeuille, apparemment, ne suit pas.

En effet, dans un secteur aussi volatile que l’humeur d’un propriétaire de SUV, Rivian a décidé de lâcher environ 675 âmes. Une réduction de 4,5 % de ses effectifs, le tout dans l'espoir de retrouver un équilibre financier après avoir jonglé avec un déficit de 1,1 milliard de dollars. C’est comme essayer de faire du vélo sur une corde raide : la moindre erreur et c’est la chute assurée ! Ce qui est vraiment ironique, c’est que Rivian était censé apporter une bouffée d’air frais à Volkswagen en prenant les rênes du développement logiciel pour leurs véhicules électriques. C’est un peu comme confier les clés d’un Ferrari à un ado de 16 ans, non ?

Les affres d'un rêve électrique

Pour Volkswagen, qui pensait pouvoir surfer sur la vague d'innovation de Rivian, le tableau est désormais moins séduisant qu'une gamme de voitures aux couleurs criardes. Avec une collaboration qui pourrait se transformer en boulet, Volkswagen doit faire face aux turbulences qui secouent son partenaire. Alors que des modèles tels que l’ID.3, l’ID.4, et même le flamboyant ID.Buzz sont censés représenter l'avenir, rien n'est jamais aussi simple.

La jeunesse de Rivian, qualifiée à juste titre de "leader potentiel" par de nombreux experts, semble s'essouffler face à une réalité implacable. Il est à se demander si ce léger tremblement de terre ne va pas retarder certains projets vitaux pour le groupe. On imagine déjà les retards avec des véhicules qui devraient rivaliser avec les beaux struggles de marques comme Audi or Porsche.

Quand le marché électrique vacille

Le marché des véhicules électriques aux États-Unis ressemble de plus en plus à un grand toboggan : il y a des hauts, mais surtout beaucoup de bas. Les problèmes de Rivian sont exacerbés par un climat économique instable. La fin d’un crédit d’impôt fédéral de 7 500 dollars a laissé un vide d’enthousiasme parmi les acheteurs. C’est un peu comme organiser une fête dans un entrepôt plein de détails ennuyeux : peu d'invités sont tentés d’y aller.

Dans la perspective d'un avenir incertain, Volkswagen doit ajuster ses attentes, passer à une vitesse inférieure et envisager des alternatives. Peut-être devrait-elle simplement introduire un e-Golf flambant neuf et espérer que la nostalgie amène des clients dans ses concessions. Car à ce stade, la nostalgie est mieux que l’indifférence.

Un futur incertain mais prometteur

Rivian n’a pas complètement dit son dernier mot. Le constructeur travaille sur le lancement de son modèle R2, qui pourrait bien être la clé pour redresser la barre. Mais pour Volkswagen, cela reste une lueur dans un tunnel bien sombre. Toujours est-il que la compétition fait rage et que le spectre d’une incontournable crise électrique plane au-dessus des têtes des géants comme Volkswagen.

Les modèles de Volkswagen, dont le ID. Buzz, le Skoda et le Cupra, ont besoin non seulement de chiffres de vente, mais aussi d’un souffle d’air frais. Sans cela, même la meilleure technologie ne pourra pas sauver le navire en perdition des enjeux électriques actuels.

Source: www.automobile-propre.com

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