Volkswagen, après avoir investi des milliards dans sa division logicielle, opte résolument pour une alliance stratégique avec la Chine
Il y a un moment dans la vie d'un constructeur automobile où l'angoisse des ingénieurs se transforme en voyage dans le monde empreint de l'absurde. Prenez Volkswagen, par exemple. Après avoir déversé des milliards d'euros dans sa division logicielle, comme un matin d'hiver où l'on tartine une baguette de beurre, la marque allemande se réveille enfin et décide de mettre le cap sur la Chine. Qui aurait cru ?
Une stratégie aussi brillante qu'un phare défectueux
À partir de 2026, tous les véhicules électriques de Volkswagen destinés à la Chine seront équipés de la technologie d'assistance à la conduite semi-autonome développée par Xpeng. Oui, vous avez bien entendu, Volkswagen a décidé qu'il valait mieux s'entendre avec un constructeur de voitures électriques plutôt que de continuer à jouer les bergers avec sa propre filiale Cariad, qui, avouons-le, ressemblait plus à un troupeau de moutons égarés qu'à une force d’innovation.
Pourquoi collaborer quand on peut trimer ?
La vérité, c'est que l'horizon s'assombrit pour Cariad, qui avait déjà accumulé un joli tas de retards et de difficultés. La firme, qui se voyait en tant que gardienne du futur logiciel, a dû se rendre à l'évidence : la route vers l'autonomie conduisait à un cul-de-sac. Il est fort probable que les ingénieurs de Volkswagen avaient l'habitude de tourner autour du pot, mais là, il s'agit d'un tournant décisif vers l'efficacité. Pour la première fois depuis longtemps, l'allemand met de côté son orgueil afin de se soumettre aux joies de la sous-traitance. À ce stade, même Audi, qui avait vapoté de l'optimisme avec ses projets à l'égard de l'Empire du Milieu, pourrait faire une petite danse de joie.
Le mélange improbable de la technologie
Ce nouveau partenariat va au-delà des simples promesses d'un automatique qui ne fait pas smog dès qu'on appuie sur l'accélérateur. Volkswagen a investi 700 millions d'euros pour obtenir une part de 4,99% dans Xpeng. Et entre nous, pour ce prix, il pourrait tout aussi bien avoir acquis un prestigieux château dans le sud de la France. La stratégie en cours, baptisée China Electronic Architecture (CEA), aurait des allures de pont entre les voitures de sport, les smartphones et un peu de matos chinois sur le retour.
Vers un nouveau cocktail technologique
On n'a jamais vu autant d'énergie déployée pour transformer une simple voiture ! Xpeng, avec son AI Turing, sera la pièce maîtresse de ce grand jeu échecs, permettant à Volkswagen de se mettre à jour dans toutes les fonctionnalités que le monde moderne exige – de la conduite autonome à des mises à jour tractées à distance. L'inventivité s'invite, comme un ami qui s'est incrusté à une soirée, au moment où VW commençait à écrire les règles de son propre jeu. Mais la vraie question reste : existe-t-il une fin à cette dépendance croissante envers des géants du logiciel comme Huawei et BYD ?
À l'aube de cette nouvelle ère pour Volkswagen, une pensée envahit l'esprit : si Cariad pouvait simplement tirer la chasse et recommencer, tout serait moins confus. Mais au lieu de cela, il semble avancer en dérapage, misant sur des partenariats pour combler son désarroi. Les talents se déversent, et le grand cirque automobile défile devant nous, comme un tableau surréaliste où chaque constructeur maquille ses carences avec une couche d'efficacité prête à briller sur la scène mondiale.
Ce qui se profile à l'horizon est une lutte acharnée pour le marché, où Volkswagen va devoir jongler avec son passé glorieux tout en faisant face à l'approvisionnement technologique asiatique. Il reste à savoir si cette union se transformera en une belle romance ou si cela finira en crêpes molles à la sauce aigre-douce. Une chose est certaine : la vitesse de ce changement est telle qu'il pourrait nous laisser tous derrière, en train d'essayer de comprendre comment fonctionnent ces bountymobiles futuristes.
Source: www.automobile-magazine.fr
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