Volkswagen France victime d'une cyberattaque ? Réactions du constructeur face aux menaces des hackers russes
Ah, le monde moderne ! Qui aurait cru que le plus grand danger pour Volkswagen France ne viendrait pas des routes bondées ou des automobilistes distraits, mais plutôt d'un groupe de hackers russes retranchés derrière leurs claviers, armés de rançongiciels au lieu de pelles et de pioches ? S'il y a bien une chose qui semble absurde, c'est de penser que l'un des plus gros noms de l'automobile puisse se retrouver acculé par une bande de pirates informatiques transnationaux. Mais voilà, on en est là !
Le 14 octobre, dans un moment de frayeur digne d'un bon thriller, le groupe Qilin a annoncé avoir tiré les ficelles de la marionnette Volkswagen, déclarant avoir mis la main sur une base de données massive, soit 150 Go, remplie d'informations sur les clients. Oui, vous avez bien entendu. Qu'est-ce que ce serait si les hackers avaient décidé de faire un road trip dans les magnifiques routières Audi ou à bord des somptueuses Porsche ? Juste un vol de données banal, me direz-vous. Mais quel vol ! Ces messieurs dames du clavier affirment avoir dérobé l'équivalent de 2 000 fichiers, et parmi ceux-ci, des noms, des adresses, des plaques d’immatriculation, presque l'équivalent d'un annuaire téléphonique, mais de l'espionnage à la place.
Il ne faut pas s'y tromper : les hackers jubilent comme des enfants devant un magasin de bonbons, si afficheurs de preuves à l'appui, six captures d'écran pour bien marquer leur territoire. En attendant, Volkswagen, après avoir d'abord joué la carte du silence, répond en dégainant une déclaration à la sauce corporate, affirmant qu'« il n'y a pas eu d'attaques sur ses systèmes ». Une position prudente, dirons-nous, voire un peu trop nerveuse pour être honnête. Après tout, s’ils n’ont pas été piratés, que dire de leurs partenaires ou sous-traitants ?
Alors, que dire des pauvres âmes aux manettes des systèmes de sécurité ? On pourrait légitimement se demander si ces derniers ont été formés au même endroit que ceux qui fabriquent des sièges en cuir pour les Skoda. Pire encore, quel est le carburant de ce système de sécurité ? Qui sait, peut-être des promesses de bonus en fin d’année ? Oh, les joies de la technologie connectée, n'est-ce pas ?
Les temps modernes demandent des choix. Qu'est-ce qui nous désespère vraiment ? Un constructeur d'automobiles qui se défend contre des hackers si peu scrupuleux qu'ils s'amusent à jouer à la roulette russe avec les données personnelles de 800 000 clients, ou le fait que tout cela soit devenu un sport national ? Soit, Volkswagen va devoir redoubler d'efforts pour mettre son navire à flot. Peut-être une distraction bien méritée pendant qu'elle rêve d'une stratégie de durabilité qui nécessite moins de failles sécuritaires. Après tout, avec des voitures comme la Bugatti Chiron qui valent des millions, un vol de données, c'est presque risible.
Et avec le climat de méfiance qui règne actuellement dans le monde numérique, il n'est pas surprenant que, parmi tous ces grands noms de l'automobile — Renault, Peugeot, Citroën ou encore DS Automobiles — chacun s'interroge sur la sécurité qui entoure maintenant ses propres joyaux technologiques. Mais que faire dans ces cas-là ? Se transformer en ermite dans les montagnes, où le Wi-Fi n’existe pas ? La tentation d’appeler à une révolution technologique, oui, oui, mais avec un soupçon d'humour noir.
Finalement, lorsque cela fait rire et pleurer à la fois, le monde continue sa course effrénée. Mais une chose est sûre, les hackers n’ont qu’à bien se tenir : le véritable enjeu de demain ne sera pas seulement de rouler, mais de le faire en toute sécurité.
Source: www.clubic.com
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