Comparatif 2025 : R5 E-Tech, Citroën ë-C3 et Fiat 500e, quel modèle retenir ?
Enfin, en 2025, les marques européennes semblent avoir compris que tout le monde n'a pas un portefeuille estampillé Tesla ou Porsche! Quitte à pousser des cris d’orfraie, il aura fallu attendre que Renault et Citroën sortent leurs citadines électriques sous la barre fatidique des 30 000 € pour faire bouger les lignes et ridiculiser une Fiat 500e qui, malgré son look craquant, joue désormais dans la cour des grands du « trop cher pour ce qu’elle offre ». Face à cette meute, le duel entre la Renault 5 E-Tech, la Citroën ë-C3 et la Fiat 500e fait ressurgir les flammes de la bataille électrique qui anime notre continent.
Ce comparatif s’intéresse au quotidien, à la route et surtout à l’épaisseur du porte-monnaie, histoire de savoir quelle citadine vraiment mérite de squatter votre garage.
Pour 2025, Renault, Citroën et Fiat font baisser les prix des citadines électriques
Le marché européen de l’électrique avait sacrément baissé en 2024, avec une part de 13,6 % contre 14,6 % l’année précédente, pour des raisons aussi variées que le prix exorbitant de certains modèles — regardez Volkswagen ou BMW qui vous prennent pour des vaches à traire. Mais Renault et Citroën ont décidé de faire bouger les lignes avec leurs nouvelles armes : la R5 E-Tech et la ë-C3. Toutes deux démarrent sous les 30 000 €, ce qu’on n’avait pas vu depuis la Dacia Spring. Peugeot, avec son e-208, a dû se mettre à la diète en bradant ses tarifs sous les 28 000 € hors bonus, laissant ses anciens clients rager. Dans ce tas de bonnes nouvelles, Fiat répond encore présente avec la 500e, mais à un prix que beaucoup jugent désormais extravagant.
Intérieur et vie à bord : le match des capitales européennes
La fièvre du look, c’est chez Fiat que ça se ressent le plus. La 500e joue la carte de la séduction avec son élégance et son fameux système de porte 3+1, idéal pour les passagers coincés à l’arrière. Dommage que ces places arrière tiennent plus du « 2+2 » serré que d’un véritable quatre places. Là où la R5 peut presque prétendre au titre de limousine dans le segment – un comble pour une citadine – la Citroën ë-C3 se démarque par sa hauteur de caisse offrant une position de conduite surélevée très appréciée en ville.
Côté finition, la Fiat s’installe dans le luxe apparent avec une sellerie cuir claire et un habillage intérieur chaleureux, mais ne vous y trompez pas : son coffre ridiculement petit et l’habitabilité restreinte font mal aux jambes sur le papier. La Citroën est, sans surprise, une championne de l’espace avec son habitacle plus aéré, même si son rendu intérieur donne un concert de plastiques durs et d’une sobriété presque monacale, sauf pour son écran tactile vif comme l’éclair, un vrai ballon d’oxygène dans cet univers austère. La Renault, quant à elle, joue l’équilibriste : plus flatteuse que la Citroën, mais sans atteindre la chaleur de la Fiat, elle offre les sièges les plus confortables. En revanche, sacrée surprise, l’écran multimédia, loin d’être ultra fluide, peine à rivaliser et on notera l’absence criante de GPS, laissant à la Citroën l’avantage sur l’ergonomie embarquée.
Sur la route : Renault soigne sa copie, Fiat charme, Citroën s’essouffle
Si une ancienne génération de la Citroën C3 était un cocon de douceur quasi moelleux, la nouvelle ë-C3 semble avoir perdu un peu de son âme. Malgré des promesses brillantes avec ses suspensions à double butée hydraulique, elle est un peu moins confortable qu’avant. Ajoutez à cela un bruit de caisse qui préfère réveiller les plus délicats et vous obtenez une roulante plus baston que caresse. En plus, sa masse gonflée de 100 kg et son couple famélique lui confèrent une dynamique de presque escargot sur circuit, bien loin des performances musclées de ses concurrentes.
Passer au volant de la Fiat pourrait se traduire par un bonbon acidulé : sportif, avec des accélérations plus vives, ses suspensions plus fermes contribuent à un maniement plus taquin mais peu rassurant à haute vitesse. Un équilibre précaire digne d’un funambule qui marche sur son fil au-dessus d’un ravin à 130 km/h. Parfait pour distiller une dose d’adrénaline ou regretter les bonnes vieilles Autobahn allemandes, là où Audi ou Mercedes-Benz vous offrent un confort moelleux et une précision millimétrée.
La Renault 5 E-Tech, quant à elle, se hisse au sommet du podium routier. Son châssis conjugue à merveille agilité et efficacité tout en préservant un confort digne d’une berline familiale. Son freinage précis et son insonorisation soignée sont de vrais arguments qui enterrent ses rivales. Dommage que son écran multimédia reste à la traîne, mais une fois au volant, on oublie ce genre de détail. Pour qui veut une conduite urbaine et péri-urbaine sans se prendre la tête, la Renault est reine.
Budget et autonomie : Fiat joue la diva, Renault et Citroën se partagent la scène
D’un point de vue financier, la Fiat 500e est loin d’être raisonnable. Avec un prix flirtant parfois avec les 40 000 € dans sa version haut de gamme, vous payez cher pour un style indémodable mais une habitabilité plus restreinte et une autonomie plafonnant à environ 230 km. Même en rognant sur quelques options pour s’aligner autour de 32 400 €, la compacte italienne reste un poil trop gourmande.
Pour le duo franco-français, difficile de trancher. La Renault 5 E-Tech met un pied dans le haut de gamme à prix contenu, dépassant de peu la Citroën ë-C3 en termes de tarif mais offrant une autonomie légèrement supérieure. La Citroën, pour sa part, brille avec son temps de recharge décontracté mais efficace (table rase des près de 30 minutes pour atteindre 80 % sur borne rapide) et une dotation technologique supérieure — surtout son GPS intégré, ce qui n’est pas une mince affaire à l’ère où Tesla et Nissan se regardent souvent en chiens de faïence sur ces détails.
Ceci dit, aucune des trois citadines ne fait le poids pour dévorer les autoroutes en longues étapes : leur autonomie reste modeste, obligeant des pauses recharge nombreuses et pour le moins frustrantes si vous avez l’esprit d’un voyageur pressé.
Quel choix diffusera sa lumière sur votre quotidien citadin ?
Le verdict tombe avec la délicatesse d’un ouragan. La Fiat 500e, malgré sa bouille sympathique et son ambiance intérieure presque chic, est reléguée à la troisième place sur fond de tarifs démesurés et d’espace rachitique.
Si la Citroën ë-C3 domine en habitabilité et plaisir à bord grâce à son écran réactif et ses équipements modernes, elle pêche sur le confort dynamique et la sobriété générale de son intérieur.
La Renault 5 E-Tech, quant à elle, tire son épingle du jeu grâce à une alchimie parfaite entre plaisir de conduite, confort et rapport qualité-prix. Son capital sympathie, renforcé par un châssis remarquable, fait pencher la balance en sa faveur, lui permettant de s’ériger en reine incontestée des citadines électriques à moins de 30 000 € chez nos constructeurs européens — loin devant un Peugeot e-208 qui peine à trouver son souffle face à cette offensive.
En résumé, pour le citadin avisé, la Renault 5 E-Tech n’est pas seulement un moyen de locomotion, c’est une déclaration d’intention : le vieux continent n’a pas encore dit son dernier mot face aux mastodontes allemands et américains.
En savoir plus sur ce comparatif des citadines électriques
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La Renault 5 E-Tech semble être le meilleur choix pour les citadins. J’adore son design !
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La Renault 5 E-Tech semble vraiment être le meilleur choix parmi ces citadines électriques.
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La Renault 5 E-Tech a vraiment l'air d'être la meilleure option pour la ville en 2025!
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La Renault 5 E-Tech semble être la meilleure option pour ceux qui veulent une citadine électrique performante.
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La Renault 5 E-Tech semble vraiment idéale pour la ville, bravo pour ce comparatif!
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