Volkswagen Touareg Final Edition : le couronnement d'une ère avant l'avènement de l'électrification complète

Une page se tourne chez Volkswagen et pas n'importe laquelle ! Le Touareg s'apprête à faire un dernier clin d'œil avant de tirer sa révérence, un peu comme un chanteur en fin de carrière, qui se met en scène pour un dernier concert flamboyant. Le constructeur allemand annonce la sortie d'une édition spéciale, la Final Edition, un hommage au SUV qui a défié le temps et la logique, et qui se dirige rapidement vers l'oubli, balayé par la tempête de l'électrification.

Un SUV qui a fait ses preuves avant de disparaître

Qui aurait cru qu'un SUV aux dimensions généreuses, cousin éloigné du bon vieux Volkswagen Golf, serait sorti de cette usine pour défier les Audi, Porsche, et Mercedes-Benz des années 2000 ? L'histoire du Touareg est celle d'un grand rêve audacieux, né sous l'œil avisé de Ferdinand Piëch. Dualité parfaite du deux-en-un, il était destiné à séduire ceux qui avaient besoin d'un véhicule à la fois luxueux et capable de faire face aux terrains les moins hospitaliers.

À la fin de cette saga, il ne resterait donc qu'une Final Edition, avec des badges scintillants à l'intérieur, un clin d'œil insistant à ses acheteurs. Mais que dire de celles et ceux qui croyaient acheter un SUV et se retrouvaient avec un emblème de la honte ? Au lieu de rivaliser avec des mastodontes comme le BMW X5 ou le Volvo XC90, il a préfiguré une époque où le luxe était à la portée de tous. Dans une société obsédée par l'électrique, cet engin se prépare à faire ses adieux en grande pompe.

Le dernier hurlement d'un moteur à combustion

Il faut comprendre que cette Final Edition représente un aboutissement, un adieu au moteur à combustion que les puristes vont pleurer comme on pleure un vieux chien. À l'heure où l'on assiste à une véritable hécatombe de véhicules énergivores, ce Touareg se retire dans la dignité. On se demande pourtant si ce choix n'est pas une sorte de suicide assisté au cœur d'une industrie automobile qui commence à ressembler à une cour de récréation, avec des petits nouveaux en manque de maturité comme Tesla et leurs électrique montés sur ressorts.

Un futur électrisant mais incertain

Volkswagen ne compte pas laisser le Touareg en plan, non, il y a un successeur qui attend en ligne. Mais ne vous attendez pas à le voir avec un moteur vrombissant : le prochain membre de la famille sera un 100% électrique (comme tout le monde, en fait). L’horizon s’annonce toutefois obscur. Qui peut prédire si le Volkswagen Touareg version électrique fera le poids face à des prétendants redoutables comme le Land Rover ou le Hyundai Ioniq 9 ? Et surtout, qui se souviendra de ce titan des routes ? Reste à voir si cette mutation technologique réussira à séduire la population technophile qui se lève, les yeux rivés vers une nouvelle aube. En attendant, les amateurs de SUV thermiques devront se contenter de ces souvenirs.

Pour ceux qui apprécient encore le rugissement d'un moteur, il reste encore des options sur le marché, mais elles sont de moins en moins nombreuses, et c'est là où se niche le drame. Un héritage riche de 1,2 million d'unités sur deux décennies, mais l’industrie s'emballe dans une course effrénée vers un futur où le silence sera d'or et le bruit sera une relique du passé.

Au fond, chacun est libre de choisir sa route, que ce soit dans un Peugeot, un Renault, ou un véhicule à la renommée effacée comme la Phaeton. Mais dire au revoir à un vénérable comme le Touareg, c'est un peu comme sortir la vieille photo jaunie d'un album : ça rappelle de doux souvenirs, mais surtout, ça fait mal.

Source: www.caradisiac.com

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